dimanche 7 décembre 2008

Nouvelle vie ... J+1

Premier réveil dans mon nouveau pays.

Annette, qui a l’air beaucoup plus en forme que quand on la sort du lit m’explique comment fonctionne la maison, et me dit « help yourself ». Soit ! J’ai appris par la suite que ces 2 mots veulent tout simplement dire, « si tu veux quelque chose, sers toi, tu es ici chez toi ». C’est là que j’ai fait la rencontre du plus terrible poison qui puisse exister dans le règne animal : la végémite !!! (prononcer « védjémaïte ») un produit à base de … quelque chose, super salé qui se tartine comme du Nutella. Elle m’a dit « au début, n’en mets pas trop … les étrangers sont souvent surpris ! » Tu m’étonnes ! Tous ceux qui y on déjà gouté savent de quoi je parle … et on traite les anglais d’empoisonneurs !?! J’ai demandé plus tard à d’autres personnes si après 1 ou 2 ans on s’y fait … apparemment, y’a rien a faire … ça doit être génétique.

Le pain tout seul, c’est pas si mauvais quand on y pense !

Allez, un petit mail pour dire à mes parents que je suis toujours en vie (quoique je ne connaisse pas la période d’incubation de la végémite), puis je discute un peu avec Annette, tout en anglais car elle ne parle pas français. Le top, je suis enfin immergé, et j’ai pas le choix, en plus, ça se passe plutôt bien au niveau de la langue. Et là elle me dit qu’elle attend deux autres couchsurffers dans l’aprèm. Ah ! Dring … tiens. Annette : « Hi, how are you ? » Couchsurfeuse N°1 : « bonjour », N°2 : » Fine, merci » … Ah ! Apparement, 20 000 Km, c’est pas encore assez!

Je fais donc la connaissance de Marion et Mélanie qui en fait sont déjà en Oz depuis un an toutes les 2 et qui ont décider de bouger ensemble vers la moitié de leur séjour.

Finalement, c’est pas si mal qu’elles soient françaises, on part au centre commercial, et leurs infos m'ont été bien utiles pour comprendre les subtilités de la vie australienne. J’en profite pour m’acheter une carte SIM pour mon portable afin de pouvoir communiquer sur place.

Nous rentrons à la maison, et nous faisons la connaissance de robert, le mari. Quel bonhomme ! Pas bien haut, mais une sacrée tchatche, toujours a plaisanter (même si avec son accent typique et sa rapidité d’élocution, des fois, je ris pour faire comme tout le monde), super sympa, et encore une fois « help yourself ».

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