mercredi 29 avril 2009

Les Français parlent aux Français … et aux autres aussi !

D'après ce que j'entends, il y'a pas mal de monde qui suis régulièrement mes aventures et mon compteur de passage ne cesse de croitre … mais je ne suis pas sûr de connaître mon lectorat.

Aussi, pour une fois, j'aimerai faire l'inverse, et vous demander d'écrire. En fait, je vous demande tout simplement de me me faire savoir qui vous êtes, cela m'aidera a affiner mon style et personnaliser mon blog.

Pour cela, vous avez différents moyens:
_Devenir « abonné fidèle » de ce blog grâce au lien du même nom dans la colonne de droite. Cela vous permettra en plus d'être averti des mises a jour de mon blog. Mais pour cela, il vous faut un compte Google ou Yahoo.
_Laisser un petit commentaire à la suite de ce billet, en cliquant sur « commentaire »
_M'envoyer un e-mail.

Cela ne vous coutera que quelques secondes, et cela me permettra de mieux savoir qui me lit.

Si jamais votre pseudo est un peu trop farfelu, merci d'indiquer votre prénom et au moins la première lettre de votre nom de famille, sinon je vois d'ici la scène avec : Princesse Léïa, Chewbaca, Luke Skywalker, Dark Vador et toute la clique … (toute allusion avec un canular que j'aurai pu réaliser en cours de biologie cellulaire n'est que pure coïncidence ^^)

Et puis si par la même occasion vous avez envie de me donner des nouvelles, n'hésitez pas, ça me fera plaisir.

« Moi ce que j'aime chez Daniela … la lala la ... »


2 des Allemands qui bossaient avec moi sont partis, ils on été remplacés par un Australien et une Brésilienne qui s'appelle … Daniela. Manque de bol, elle ne parle pas français, et elle ne peut donc pas comprendre les paroles de la chanson éponyme du groupe Elmer Food Beat. ^^



Comme elle n'a pas de voiture, qu'elle bosse beaucoup et que je suis très lent, étant généralement le dernier a partir, je la ramène le soir. Pratique pour améliorer mon portugais. « C'est chaleuw, c'est bonheuw, bwasil', foutchibol … foud'ch caraï  »

J'ai appris que tous les mecs Coréens doivent faire le service militaire dans leur pays. Et pour la plupart ils en ressortent ceinture noire de Tae Kwon Do. Autant dire que j'étais content, enfin des copains avec qui m'amuser. Manque de bol, je ne sais pas si ils appréhendent et me prennent pour une grosse brute, mais ils trouvent toujours une excuse a chaque fois que je leur demande de pratiquer avec moi.
Heureusement qu'il y a Marcel, qui comme son nom l'indique est Allemand, qui cours avec moi de temps en temps. Émeraude la fille Kiwi (oui oui, c'est aussi un prénom) devrai se joindre à nous également.
Le problème, c'est que comme tout le monde travaille, soit on rentre tard (petit rappel, ici, il fait nuit a 5h30), où alors tout le monde est fatigué après une journée de boulot.

Un soir, j'ai eu la joie de voir pas très loin de ma tente la plus grosse araignée que j'ai jamais vu (pour le moment). Les deux tagmes de sont corps faisaient le même volume que mon pouce tout entier, avec des chélicères qui peuvent transpercer le blindage d'un char, des poils tout partout, et des pattes démesurément longues. « Ok, on va pas la taquiner celle là ! »

Le lendemain, j'étais dans ma tente et j'entends quelque chose bouger derrière un paquet de céréales … je faisais pas le malin là … si 'avais eu une arme a feux, j'aurai bien volontiers vidé quelques chargeurs dans cette direction avant d'aller voir. Mais je n'ai qu'un Opinel!

Et sur quoi je tombe en train d'escalader un paquet de cookies … Vous pouvez cliquer sur la photo pour l'afficher en grand (comme toutes les autres d'ailleurs).
Elle est trop mi-mi. ^^




Petite mise a jour, Clutch 3, Wild life 2.

Le premier a été une sorte de mélange entre un corbeau et une pie sur le chemin du boulot, ils étaient une dizaine a manger une carcasse sur le bord de la route, et pour l'un d'entre eux ce fut l'ultime repas.

Le deuxième, un joli perroquet bleu, vert et jaune un peu plus loin le lendemain a décidé de décoller du mauvais côté de la route … en plein sur Clutch.

lundi 20 avril 2009

Première ligne sinon rien.

Je suis parti faire du snorkeling avec un couple de kiwis (Néo-Zélandais) a Woodgate près de Bundaberg. Comme je ne connaissais pas le coin, j'ai demandé des renseignements a des gens sur le bord de mer. Le premier groupe me dit que ce n'est même pas la peine d'y penser a cause des requins … ok !!!

Puis, un pêcheur me dit que cela ne devrai pas être si dangereux que ça. Enfin, je demande a des résidents qui me disent que cela fait bien longtemps qu'ils habitent ici et qu'ils nagent sans aucun problème.

Allez, on oublie les requins et on enfile les palmes. Le problème c'est qu'il y a un courant très puissant qui empêche de progresser, et qui met en suspension plein de saloperies dans l'eau, diminuant la visibilité. Je me résigne donc a aller patauger dans une petite baïne sans grand intérêt.


Avec les 2 kiwis, on est allé voir un de leurs amis originaire d'Afrique du Sud. Nous étions en train de discuter, j'étais a côté de l'africain, quand le kiwi qui doit bien faire son quintal, sans crier gare, empoigne sa copine, et nous fonce dedans. Voilà comment je me suis retrouvé a faire une mêlée avec un springbox contre 2 All Blacks. ^^

Niveau boulot, c'est moyen, je ne gagne pas grand chose car on fait ce que l'on appelle ici du « sizing », c'est a dire que l'on récolte les fruits qui on une certaine taille. Mais des que le « strip-picking » commencera, on devrai faire beaucoup plus de sous, et à ce moment là, cela deviendra intéressant sur le plan pécunier.

Samedi et dimanche a eu lieux le « Show » a Gayndah. Inutile de préciser lequel, il n'y en a qu'un dans l'année. C'est un mélange de petite fête foraine, de rodéo et d'animations culturelles. J'ai été assez surpris en rentrant de voir tout le monde avec des chapeaux de cow-boy et des chemises a carreaux. En fait, a part des agriculteurs, il n'y a pas grand monde a Gayndah, cela fait un peu penser aux fêtes comme on peu les voir dans les films qui parlent de l'Amérique profonde.

Ce qui m'a le plus « choqué », c'est de voir que le « coin buvette » est fermé avec des barrières. En fait, ce sont les mêmes barrières que celles utilisées pour parquer le bétail juste a côté. On se sent donc un peu comme une vache a côté du comptoir … et hors de question de sortir avec un verre a la main. On me dit que c'est pour mieux contrôler la consommation d'alcool et éviter que les jeunes y aient accès. Parait-il que c'est comme ça en Australie.

Un copain australien qui est au même camping que moi m'a offert gentiment une peluche gagnée a un stand … une grenouille !

Pick et pick … et colégram.

Donc, je cueille (« pick » en Anglais) des mandarines pour le plus grand plaisir de mon porte monnaie.

Le boulot est loin de nécessiter de grandes ressources intellectuelles et est assez dur. Surtout quand il commence a faire chaud en début d'après midi. Plus le temps passe au fil de la journée, plus il fait chaud donc la cadence diminue et le moral fait de même.

Moi qui ai toujours été contre (à cause des dégâts que cela peut occasionner pour les oreilles), j'ai décidé d'acheter un lecteur MP3. Effectivement, cela permet de « faire passer » le temps plus vite, et de reculer l'heure fatidique où le moral commence a tomber. Le problème, c'est que quand j'écoute du rock ma productivité augmente, mais si je passe au jazz, c'est l'inverse. Du coup, je ne suis globalement pas plus performant qu'avant … mais par contre, le travail semble effectivement plus facile.
Ah, samba, quand tu me tiens !!!

Dans la série je m'en sors bien, je dois avouer que cette fois encore, j'ai eu beaucoup de chance, je suis tombé dans une des meilleures fermes de la région sans le savoir. Greg le patron est super sympa, les fruits sont assez gros (donc on peut remplir les caisses plus vite) on peut choisir ses horaires.

Au camping, il'y a un groupe d'allemands avec qui je m'entends bien, mais ils ont décidé de partir après 2 semaines. C'est donc en leur disant au revoir que j'ai appris que 2 d'entre eux étaient en fait Anglais … cela faisait 2 semaines que je leur disais « Guten tag » tous les matins. ^^

samedi 18 avril 2009

Ce soir au camping … c'est soirée disco.

Finalement, la patronne du camping me dit: « Je ne sais pas s'il reste de la place, ce que je te propose, c'est d'aller faire un tour et si tu vois une place de libre, tu t'installes ». Ok je comprends mieux comment sont gérées les choses ici.

Heureusement, il y'a de la place au fin fond de la zone, un peu difficile d'accès même, au moins, je serai pas dérangé par le passage ! Manque de bol, je suis a côté d'un petite maison envahie de Coréens la nuit tombé, qui n'ont pas leur pareil pour se gueuler dans les oreilles, et rire aux éclats pour un rien. Je doit donc sortir pour leur demander de faire moins de bruit dès a première nuit … ça commence bien.

Je comprendrai bien vite a quel point j'étais bien au fond de mon impasse pour bien dormir. Mais bon, j'ai payé pour la semaine, donc on va rester encore un peu.
Heureusement, tous les français du camping sont parqués a l'extérieur, sur une aire aménagée, ce qui fait que je ne les rencontre que pour manger. J'ai donc très rapidement fait connaissance avec des Allemands, des Coréens, et des Aussies.

J'étais en train de faire un peu de posture un soir près de ma tente quand 2 gens du coin qui avaient une caravane a côté me demandent ce que je fais. Après les avoir ignoré pendant un certain temps (j'essayais de me concentrer), je vais les voir pour briser la glace … et ouvrir une bière. Parlé avec ces deux gars complètement bourrés et défoncés m'a replacé 2 ou 3 mois en arrière, a une époque où je souriais bêtement en faisant croire aux gens que je les comprenais alors que ce n'était pas le cas.
Même avec tous les efforts du monde, j'ai du comprendre au maximum une phrase sur trois. Un très bon exercice pour tester son niveau d'anglais que de parler avec des gens du crû complètement rond … meilleur que le TOEIC.

A contrario, c'est rigolo de discuter avec des Coréens, car quand ils sont entre eux ils parlent aussi fort que des Espagnols, et quand il doivent parler Anglais avec moi, ils murmurent a chaque fois, hésitant pour un mot sur deux.

La troisième nuit, quelqu'un d'autre est allé voir nos amis tout jaunes pour les faire taire, il a été d'une efficacité remarquable.

J'ai adopté vu la chaleur ici une nouvelle coupe de cheveux … je perdrai moins de temps a faire mon brushing tous les matins, j'ai donc transformé clutch en salon de coiffure le temps d'une coupe que j'ai réalisée moi même comme un grand.
Je me suis rendu compte que j'avais des grains de beauté sur le crâne. ^^

mardi 7 avril 2009

Citrus picking ?!?

Arrivé a Gyandah, je suis dirigé vers un camping qui fait office d'agence pour l'emploi afin de mettre en relation les pickers et les agriculteurs. En fait, j'aurai le temps de me rendre compte que c'est l'épicentre d'un gros business.

Sur place, je rencontre … des français. Et oui, il y'en a partout. Remarque, cela faisait pas mal de temps que je n'en avais as vu. Je rempli donc une feuille d'inscription que je rends a la propriétaire du camping, et qui me dit sans sourire:
« _Tu ne sera surement pas employé avant 3 semaines .
_Ah bon … ok, merci. »

Je vais quand même prospecter par moi même dès demain, ça fera pas de mal. Bonne idée, grâce a une bonne dose de chance et un peu de persévérance, je trouverai un boulot dès le lendemain.


Ok, donc j'ai un nouveau boulot, je pique … quelque chose. En fait, durant les deux premiers jours je ne savais même pas ce que je récoltais. Au début, je pensais a des citrons, puis je me suis rendu compte que certains étaient plus que jaune, limite orange. « Ah bon, c'est des oranges alors ! » Puis je me suis rendu compte que certaines étaient mûres mais toujours très petites … merde, mais c'est quoi ?!?
Puis, au bout de deux jours, je me suis décidé a demander a mon partenaire, ce que l'on piquait. Il me répond:
« _Des impériales.
_Des quoi ?!?
_Des impériales !!
_...
_Des mandarines.
_... ah ! Merci »

Donc, voilà, je fais du mandarine picking a Gayndah.

Mon partenaire s'appelle Skippy, comme le kangourou. Il ne dit que « bonjour » le matin et « au revoir » quand il s'en va. Chouette, moi qui voulais améliorer mon anglais, c'est pas au travail que je vais le faire.

Je dors dans clutch dans un coin bien sympa,, très au calme., au fin fond d'un impasse au bout d'une dirty road. Difficile d'être plus au calme en fait. Il y'a a l'entrée de la ville … enfin du vilage, une « rest area », Autrement dit, l'équivalent d'une petite aire de repos. Et, Ô grand miracle, il y'a là une douche ouverte tout le temps. Bon, bin je sens que je vais être a l'aise ici.

Effectivement, j'ai tout le confort dont je peux rêver pour O$. Puis, après quelques jours, une horde de français sont arrivé. 6 puis 8 puis encore plus. Comme on mangait plus ou moins aux mêmes heures, on a sympathisé, et je me suis retrouvé un soir au fin fond du Queensland a boire un ricard et du rosé en faisant une pétanque. Un des mecs en question venait juste d'arriver avec des « souvenirs » du pays. Moralité de l'histoire … le ricard, même ici, c'est toujours aussi dégeu.

Le travail en lui même est assez dur je trouve, et cela deviens carrément pénible en début d'après midi quand il fait le plus chaud. Dans la ferme, où je suis, il y a deux couples d'allemands (j'appelle tout le monde Hans ou Klauss), et des locaux.

Au bout d'un moment, Matt, un Australien avec qui je bosse m'a fait prendre conscience qu'il serai peut-être intéressant pour moi de venir au camping, car comme tout le monde travaille, c'est très calme le soir, et l'on peut y dormir correctement. Finalement, cela serai dommage de se priver de tous ces amis potentiels, et en plus, comme il y a une armée de coréens, je vais pouvoir améliorer mon Tae Kwon Do, et apprendre leur cuisine. Ok, c'est décidé, je vais aller au camping … enfin s'il reste de la place.

Sunshine coast, suite et fin.

On continue donc un peu le job-hunting sur Noosa heads, mais je n'ai aucune chance. En fait, la région est en proie a un problème d'embauche pour les locaux. En effet, il y a des vagues d'Anglais et de Kiwi (néo-Zélandais) qui viennent ici trouver du boulot, et qui du même coup prennent celui des locaux, alors imaginez moi avec mon anglais par encore au top … Donc, construction, a cause de la crise, c'est mort … les restos et bars, aussi … le fruit picking … c'est la saison de … plus rien …
Bon, ben on va aller chercher du boulot un peu plus au nord dans le fruit picking.

Petit arrêt a Barvey Bay, un peu de job-hunting au cas où, et du snorkeling … ça faisait longtemps. J'ai trouvé un petit banc de rochers sur la plage qui formait une anse. Grâce a cette formation, l'eau a l'intérieur est chaude et calme du coup, j'y trouve pas mal de poissons qui ressemble a des poissons tropicaux. Avec des rayures partout et des couleurs sympathiques. J'ai même eu quelques frayeurs en voyant « décoler » a quelques centimètres de mon nez des petits requins tout plats tapis dans le sable. Encore une fois, j'ai passé une bonne heure a m'amuser dans 50cm d'eau sur une vingtaine de mètres maximum … qu'est-ce que cela va donner quand je serai sur la grande barrière de corail !?!
Par contre, même bilan, mon masque laisse passer l'eau, et j'ai de l'eau de mer qui stagne dans les narines, pas bon du tout. Mais après mûre réflexion, est-ce que cela vient du masque, ou des poils de ma moustache ?!? Grande question. D'un autre côté, je me souviens comme tout le monde avoir vu Nicolas Hulot plonger avec des gros barbus qui ne semblaient pas se plaindre. Affaire a suivre.

Je quitte donc la côte après avoir vu depuis harvey bay la fameuse fraser Island, la plus grande île de sable au monde (promis, j'irai y faire un tour).

Puis, direction le nord. Je compte aller sur Bundaberg, la capitale du rhum dans le Queensand. En chemin, j'apprends que c'est la saison des « citrus » pour le picking. Une bonne piste a suivre. Petit tour a Gin Gin où j'apprends que l'activité est plus étendue vers gayndah et Mundubbera. Ok, on y va alors.