jeudi 28 mai 2009

Chuck Norris approuve ce blog.

Je suis content !!!

J'ai réussi a monter une petite équipe avec laquelle je pratique les arts martiaux. J'ai commencé sur un terrain de football avec Tim, un Coréen, qui est ceinture noire de Hapkido. Manque de bol, la nuit arrivant très tôt, on a du écourter notre entrainement et rentrer en courant au camping, poursuivis par une armée de moustiques assoiffés de sang. Du coup, je me suis rendu a la YMCA locale, qui gère les installations sportives municipales. Après pas mal de bla-bla, j'ai réussi a obtenir le dojo pour que l'on puisse s'y entrainer.

Pour ceux qui on connu, j'ai essayé de faire la même chose en France avec des amis de la Fac de Toulouse. On voulais comme ici, se retrouver entre pratiquants de différentes disciplines, et échanger entre nous avec le confort d'un tatami. Nous avions du abandonner l'idée a cause de toutes les complications que cela entrainait. Il nous fallait monter une association loi 1901, puis ouvrir notre activité aux étudiants de la fac pour pouvoir utiliser les dojo, donc s'affranchir d'une assurance spécialisée qui nous aurait été délivrée après présentation de nos diplômes fédéraux d'instructeurs. Devant cette montagne administrative, nous avions laissé tomber. Ici, en Australie, on fait ça a l'ancienne … et c'est tant mieux. On loue la salle pour nous, ce qui s'y passe ne regarde que nous, et comme dans la série Mission Impossible: « Si l'un des membres de mon équipe est blessé ou tué … le département d'état niera avoir eu connaissance de nos agissements ». Super, on va donc pouvoir s'amuser avec mes nouveaux copains sur un tatami moelleux, avec la lumière pour travailler de nuit.

Premier entrainement dans NOTRE nouveau dojo à 4. On passe du TaeKwonDo a l'Hapkido. Puis du Judo a l'Aïkido avec un petit détour par une sorte de lutte Coréenne, un peu de self-defense, de Jujitsu Brésilien, tout le monde transpire, et tout le monde est content. Depuis le temps que j'en rêvais …


Moralité de l'histoire, ils sont quand même bien balèze tous ces jaunes. Ils sautent partout, sont assez souples, énergiques. Ils donnent du fil a retordre malgrès leur physique (qui semble) plus faible que celui des européens.

Heureusement, j'ai vu tous les films de Bruce Lee, je vais m'en sortir !!! Gniarf, gniarf, gniarf ! « Oataooooooooooo houuuuuuuu ! »

lundi 18 mai 2009

Mardi Grass

Non, il n'y a pas de fautes dans le titre !
Il y a dans le New south Wales, un petit village du nom de Nimbin a hauteur de Byron Bay, qui est connu comme étant l'épicentre du mouvement hippie en Australie. Et tous les ans, y a lieu un festival, appelé Mardi grass, par allusion au mardi gras. Pour info, en Anglais, « Grass » veux dire « herbe » … toutes les sortes d'herbes en fait, surtout celle qui fait rire. A Nimbin, la production, la vente et l'utilisation de tous les dérivés de cannabis sont comme partout ailleurs interdis, mais ici, tolérés.

Nimbin, est donc un communauté de gens ayant décidé de se retirer un peu du monde pour vivre un mode de vie qui leur est propre. Et 2 jours avant, j'entends Marcel mon copain Allemand qui me dit qu'il y va. Manque de pot, je n'aurais que 2 jours de repos pour le weekend, cela va faire un peu short car c'est pas la porte a côté, il y a entre 8 et 9 h de route quand même. Finalement, les 3 kiwis (David, Émeraude et Sarah) seront partant pour y aller avec moi, ce qui permettra de faire le trajet plus facilement.

David dit: « On va donc partir de nuit, vendredi soir, comme ça on arrivera le samedi matin, et on pourra profiter bien plus des 2 jours de festival !!! » Retenez bien cette phrase pour après. ^^

Je n'étais pas vraiment chaud, car contrairement aux autres, je travaillai le vendredi, et entamer un périple de 500Km après un journée de picking … c'est pas top. Mais bon, même pas peur, ch'uis un catcheur ! « Ok, on partira donc vers 22h » … oui, presque!

Je rentre du boulot bien crevé, et j'ai une tonne de choses a faire, lessive, douche, courses, internet, déménagement de toutes mes affaires de la tente vers ma nouvelle piaule, nettoyage de la voiture, préparation des affaires pour le voyage, gestion des provisions … pendant ce temps là, les kiwis dormaient pour rouler de nuit car moi, je devais dormir dans la voiture. Puis, au dernier moment, Daniela, la brésilienne, nous dit qu'avec son mari, il on aussi prévu d'y aller avec leur voiture. « Ah bin chouette, on va faire le trajet ensemble » … sauf qu'une aiguille n'était pas cet avis. Et le problème c'est que cette aiguille a toujours raison … c'est celle de la jauge d'essence de la voiture de Russel, le mari de Daniela, qui avait prévu de faire 500Km, mais avait oublié d'aller faire le plein. Et en Australie, les pompes a essence automatisées, c'est très très rare, on en trouve que dans les grandes villes … donc certainement pas à Gyandah. Évidement, à 22h, tout est fermé depuis belle lurette. « Oh, tiens, mais moi j'ai fait le plein avant que cela ferme … mon réservoir étant plein, il suffit de siphonner un peu d'essence pour la donner a Russel, ce qui devrai permettre aux deux voitures d'aller jusqu'à la ville la plus proche ! » Oui … oui, en théorie seulement, car après plus de 2 heures d'essais infructueux, et pas mal d'essence avalée au passage, on a tiré tout juste 1,5L du réservoir de Clutch. Tampis, il ne partira que demain. Je ne comprends toujours pas d'ailleurs, on a essayé plein de techniques, mais rien n'y fait … il y a peut-être une protection pour empêcher ça !?!

Donc, au lieu de 10h, on part a minuit et demi. Et c'est parti pour 8h de route. Avec des relents d'essence a chaque fois que je rote … quel plaisir. ^^

Mise a jour Clutch: 5 / Wild life: 2. Il y avait quelques wallabies sur la route de Gympie … il y en a un de moins ! Il va vraiment falloir que je pense a mettre un pare-buffle. Cela pourrai me couter cher sinon.

On arrive donc au petit matin a Nimbin, terre promise des hippies et autres fumeurs de Hakik. Ok, il y a déjà pas mal de monde ici, il serait donc judicieux de planter les tentes dessuite pour être sur d'avoir un endroit où passer la nuit. On trouve presque dans le centre du village un champ aménagé, déjà envahi de tentes. On commence a s'installer quand on trouve sur le sol des tas de seringues usagées … « Bon, on va peut-être chercher ailleurs quand même hein ?!? ». On passe devant un camping créé pour le festival a 10$ la nuit, cela me parrait un bonne chose, car au moins, on est sur qu'on pourra dormir pas loin et laisser la voiture au calme, mais les autres ne veulent pas payer pour camper. Bon, on va trouver autre chose. J'utilise donc mon GPS, comme je le fais lors de mes trips pour trouver un endroit tranquille. On s'arrête donc le long d'une petite dirty road qui fini en impasse, avec un charmant bas côté avec une herbe bien vert et bien tendre qui nous invite a camper. On installe nos tentes puis on part faire un tour en ville.

Pour la petite histoire, je n'ai au bout du compte dormi qu'un heure durant le trajet, et je suis complètement naze. Comme je suis trop fatigué pour profiter je décide d'aller faire une petite sieste dans la tente en début d'après midi. Les autres qui on dormit durant le trajet m'accompagnent. On arrive à l'emplacement … vide ! Nos tentes ne sont plus là. On trouve par terre, un petit papier sous une pierre, sur lequel est écrit: « Vos tentes sont au poste de police, il est interdit de camper ailleurs que sur les aires réservées ».

Mes espoirs de sieste s'envolent. On va donc au poste de Police, où nos tentes nous seront restitués sans que nous ne soyons verbalisés. « ouf ! »
Tout ça pour finir sur une aire de camping payante … mais juste a côté de Marcel et d'autres irlandais qui sont avec nous a Gayndah.
Juste après que les tentes soient montées, les 3 Kiwi s'installent pour une « petite » sieste. Je leur dit que je ne vais pas les suivre, car comme il commence a se faire tard, c'est la meilleure façon de ne pas se réveiller par la suite. « non, non, t'en fais pas, on va se réveiller ! »
Comme vous pouvez vous en douter, je ne les reverrai pas avant le lendemain matin. Ils ont donc décidé de rouler de nuit, tout ça pour … rater le festival ! « Bien joué les kiwis !» ^^

Marcel et son orchestre (les Irlandais) ont décidé d'aller a une rave party. N'étant pas adepte de la techno, je ne vais pas les suivre. Me retrouvant tout seul, je sympathise avec nos voisins les plus proches, 2 couples de 4 nationalités (Allemande+Croate, Irlandais+Japonaise), et je passerai une partie de la soirée avec eux.

Donc, soirée a Nimbin pour le Mardi Grass festival.
On trouve beaucoup de choses dans une si petite agglomération, mais quasiment tout tourne autour du cannabis, ou du monde Hippie. En anglais, « chanvre » se dit « hemp ». On y trouve donc un Hemporium, une Hemp Embassy, un Hemp museum, et pour le festival, une séries d'épreuves sportives pour les Ol-Hemp-ic Games. Beaucoup de magasins locaux vendent des vêtements de style hippie, c'est d'ailleurs un des rares endroits en Australie où tous les produits ne sont pas « made in China ». Il y a plein de stands un peu partout en ville, et pas mal d'artistes de rue.

Lendemain matin, je suis réveillé par les kiwis qui se sont levé de bonne heure pour … pas grand chose, car il n'y a rien a faire si tôt lors d'un festival. Je décide ensuite de me rendre dans un endroit dont l'entrée est payante afin d'assister a une conférence sur les propriétés médicinales du cannabis, et un cours de cuisine « magique », avec miles et une préparation a teneur garantie en THC ! ^^ les kiwis ne me suivent pas ils ne veulent pas payer, je me retrouve donc livré a moi même entouré de tous ces hippies (Un vrai cauchemar a la Eric Cartman dans South Park). ^^

Manque de bol, ou d'organisation, ces deux activités n'auront pas lieux … où alors, je serai passé a côté, mais ça m'étonnerai.

J'assiste donc aux Finales des jeux Ol-Hemp-ics. Alors, pour vous donner une idées de ces jeux là, voici le programme:

_Bong throw: lancer de bang « pipe a eau »
_Correct weight: épreuve de pesée, essayer de faire un sachet d'une masse la plus près possible de 1 once (soit 28.3495231g) de « marie jeanne » sans instrument de mesure.
_Growers Ironperson Event: le cultivateur d'acier, parcours du combattant chronométré avec obstacles en portant un sac de graines, puis un sceau d'eau.
_Speed Roll: course de roulage de joint standard 3 feuilles complet.
_Artistic Roll: 10 min et autant de feuilles que nécessaire pour réaliser le plus beau joint.
_Roll in the Dark: Roulage les yeux bandés.

Il y a tout au long du festival, des conférences et débats sur la légalisation du cannabis, l'utilisation du chanvre dans tous les domaines possibles et imaginables (Pharmaceutique, textile, matériau de construction, nourriture …) sur l'écologie et sur la paix.

Dans tous les bars, salons de thé, stands de nourriture bio, on peu trouver de la marie-jeanne. Il y a des petites impasses dans la ville où il n'y a absolument rien a faire, mais d'où les gens entrent et sortent fréquemment.



Avec le recul, je crois que je suis un peu déçu par ce genre de choses. Il y a a mon goût beaucoup trop de gens (notamment une nuée de français) qui viennent ici juste pour « faire les courses », et qui finissent la soirée de leur côté, au fond des campings, ne se préoccupant pas vraiment du reste du festival, et ne présentant qu'un intérêt limité pour les valeurs véhiculés par les organisateurs. Du coup, je n'ai qu'une envie, c'est de revenir ici plus tard, bien loin de l'esprit du festival, pour rencontrer les vrais habitants de Nimbin, et partager leur mode de vie hippie, leur vision du monde …

Vous me direz sans trop vous tromper, que faire 600Km jusqu'au Mardi Grass de Nimbin n'est pas vraiment la chose a faire pour un non fumeur.

Le dimanche après midi, le clou du festival est la grande parade. Le tout finissant par un concert en plein air.

On quitte les lieux a la tombé de la nuit pour rentrer au bercail. Juste a la sortie de la ville, on tombe sur un contrôle de police. L'un des agents me demande mon permis qui est dans le coffre. Je sors pour le chercher, et il me demande si j'ai bu en commençant a régler un éthylomètre. Il me dit quelque chose que je ne comprends pas puis me présente l'appareil. Je le regarde sous tous les angles pour savoir où souffler, mais il n'y a rien. Puis il me répète, mais distinctement cette fois-ci, de compter jusqu'à 20. Là, je doit bien avouer que je n'ai rien compris. Je me suis quand même exécuté. Arrivé a 5 un bip retenti, il me dit: « c'est bon, c'est bon. » Puis il me demande de partir sans même voir mon permis. Personne n'a rien compris dans la voiture … comment cet appareil fonctionne ?

Analyse-t-il la voix pour déterminer si on est lucide ? Du coup avec mon accent horrible, la machine a buggué a 5, et le mec a laissé tomber ?!? J'apprendrai le lendemain qu'en fait, il y a un tout petit capteur au bout de l'appareil qui analyse l'haleine, et qu'ils demandent juste aux gens de compter pour qu'il disent quelque chose. Assez original comme système.

Je conduit Les ¾ du trajet sans problème, moi qui pensais être très fatigué, je n'ai commis qu'une erreur au volant … mais quelle erreur ! ^^

Après avoir passé Brisbane, on passe sur un pont a péage en sortie de la ville. Alors pour info, les péages ici, c'est pas comme en France … d'ailleurs, je crois que je n'ai pas encore saisie toutes les subtilités. Comme j'ai déjà eu 2 amendes majorées a payer en passant sur des péages sans m'en rendre compte a Sydney et Melbourne, cette fois, je ne me ferai pas avoir, je vais m'arrêter a une cabine, et éclaircir la situation avec un agent. J'arrive donc doucement vers une des cabines que j'ai choisies, et il n'y a personne dedans. En fait, il n'y a même pas de fenêtre. « What the F**K ?!? » Tout a coup, les 3 kiwis sont pris d'un fou rire qu'il on du mal a contrôler. Je me retourne, et vois dans le rétro un agent qui sort de sa cabine l'air énervé en me disant « Vous avez bu ou quoi ? ».

En fait, surement un réflexe bien enfoui au fond de moi, j'ai regardé du côté gauche de la voie, donc je regardais le dos de la cabine de l'autre voie sur ma gauche, et comme les voies sont assez large pour faire passer un avion, je suis obligé de sortir de ma voiture et d'aller a pied voir le contrôleur. Une des ses collègues vient nous voir et me demande en riant: « Are you American ?!? » David pris dans son fou rire réussir a dire « He is French ! ». Je leur explique que c'est la première fois que j'ai affaire a un péage ici (mais tout compte fais cela n'a aucun sens, car quoi qu'il arrive, je suis quand même du côté droit de la voiture!).
« No worries », on repars donc vers notre destination. Inutile de dire que je me suis fais chambré pendant quelques kilomètres.

Kryptonite

Jusqu'à présent, je dormais dans ma tente au camping. Un confort tout a fait satisfaisant, malgré le fait que j'étais mieux a dormir dans Clutch. Puis le froid a commencé a s'installer le matin et durant la nuit. A tel point que je suis parti a Gympie pour acheter un autre sac de couchage plus chaud. Il faut savoir que j'ai acheté le mien en novembre dernier a Toulouse, et qu'il faisait encore chaud. Je me suis dit a l'époque: « rien ne sert d'en prendre un trop gros, je vais dans un pays chaud, et cela prendra de la place pour rien. »

J'aime autant vous dire que depuis mon passage en Tasmanie, j'ai eu l'occasion de changer d'avis, mais j'avais résisté a la tentation d'en changer. Manque de pot, malgré le fait que je sois 2000Km plus au nord, je me suis résolu a le faire, car sachant que j'ai prévu d'aller faire un tour dans le désert, et que j'ai une voiture (laa taille n'est donc plus un problème), il serai dommage de s'en passer.

Je suis donc parti en acheter un a Gympie, à environ 150Km d'ici (c'est la ville la plus proche) ! Dans un magasin de camping, le patron un ancien militaire m'a donné tout un tas d'astuces dignes du manuel des castors juniors pour lutter contre le froid. Et, làbas, pour la première fois depuis 1 an et demi … j'ai ressenti la même sensation que l'on peu avoir quand l'hiver arrive. Je ne saurais pas décrire se sentiment, mais en regardant le ciel, la végétation, même si tout est pareil, il y a des signes que je ne saurai pas expliquer qui disent que l'hiver arrive. Cela m'a fait vraiment bizarre de ressentir cela ici et maintenant, je ne m'y attendais pas, surtout depuis le temps.

Manque de bol, même si je suis en région sub-tropicale, l'éloignement de la mer (environ 150Km) fait que le climat est vraiment continental, légèrement aride même. Du coup il fait vraiment froid le matin … enfin, pour moi. Tous les anciens disent que dans quelques semaines, il va commencer a geler le matin. Comme j'ai prévu de rester un peu plus, je vais donc devoir me préparer en conséquence. Et comme par hasard, au même moment,Marc (un collègue de boulot) décide de démissionner pour repartir vers le sud. Et, Comme il a une chambre au camping qui fait aussi office d'hostel, elle va se libérer, comme il sait que j'en cherche une, il fera le nécessaire pour que je sois son heureux successeur. Allez hop, un problème en moins. ^^

Me voilà donc dans ma chambre individuelle avec mon frigo, ma télé, ma clim réversible … comme un pape.

Comme un pape ou presque. En fait, nous ne sommes que 2 blancs sur un vingtaine dans les chambres. Tous les autres sont jaunes, et c'est bien le problème. Je vis maintenant dans un communauté Coréenne, ce qui ne m'aurai absolument pas dérangé si je ne me levais pas a 6h tous les matins. J'ai encore du mal a cibler exactement leur mode de vie, mas l'échantillon que j'ai devant moi n'est pas très reluisant. Ils agissent un peu comme des enfants, ne se souciant pas de la gêne qu'ils peuvent occasionner pour les autres. Il claquent toutes les portes qu'ils trouvent, ils marchent en trainant les pieds en faisant autant de bruit que possible, il font des repas jusqu'à minuit, en gueulant dans les chambre, et continuent a gueuler tout aussi fort dans les couloirs. Ils regardent tous des épisodes de la série « friends » avec le volume a fond. Il se raclent la gorge 20 fois le plus fort possible avant de cracher (comme si cela les rendait plus virils) … Tout cela fait que j'ai du mal a dormir correctement. Alors, payer 140$/semaine pour mal dormir et travailler mois bien (donc gagner mois d'argent), cela n'a pas beaucoup de sens. Je ne sais pas si je vais rester longtemps ici.

Cela fait maintenant un bon mois qu'il n'a pas plus ici. Et malgrè le fait que l'hiver arrive, mon ennemi naturel est réapparut. Les graminées, l'herbe et la paille partout font que mon allergie recommence. C'est le monde a l'envers, normalement, c'est fin printemps/début été, et là, nous sommes aux portes de l'hiver, et ça recommence.


Je crois que je peux dire aujourd'hui que ces foutus graminées sont un peu ma Kryptonite a moi. Comme Superman, cela diminue mes pouvoirs et me rends vulnérable. A tel point qu'aujourd'hui j'ai pris un jours de congés. Aujourd'hui plus que jamais, je regrette de ne pas avoir continué ma désensibilisation.