mercredi 21 janvier 2009

Happy New Year

Je décide de rester 2 jours de plus pour passer le réveillon avec des nouveaux amis CS. Encore un pique nique géant organisé a Hyde Park, que des amis différents. J'y rencontre entre autres un Belge, qui est intéressé par mon histoire quand je lui dit que je veux aller en Tasmanie, car il cherche un covoiturage pour aller a Canberra (la capitale du pays). Ici, le covoiturage s'appelle du « lift », et c'est une technique très répandue pour les voyageurs. Les liftés voyagent pas cher, et les lifteurs divisent les couts en carburant.

Un moment donné, je vois Kimberley (que j'avais rencontré au dernier pique nique), je vais la voir, je lui fait la bise (à la française), elle reste figée … comme si j'étais un fantôme … oh mince … c'est pas Kimberley !


Elle lui ressemblait tellement … Du coup, je lui explique la méprise et pourquoi je lui ai fait la bise. Ouf, elle se décrispe ! Elle s'est sentie vraiment très gênée d'avoir eu a faire la bise ce qui n'existe pas chez elle (elle est koréenne) surtout a un étranger. Bon, no worries je sympathise donc avec le groupe avec lequel elle était, et tout le troupeau CS décide de bouger pour un endroit stratégique pour aller voir le(s) feux d'artifice.

Il faut savoir que des gens du monde entier, et a fortiori de l'Australie vienne a Sydney pour le réveillon du premier de l'an. Il y a tellement de gens que pour éviter les problèmes liés a la foule, les autorités ferment certains accès des le début d'après midi, y « parquant » les gens jusqu'au soir. Les meilleurs endroits valent donc très cher.
Je suis la troupe jusqu'à en endroit magique, ou règne une ambiance bonne enfant. On apprend différents jeux de touts les pays pour passer le temps. En fait, il y à au moins une jeux pour boire par pays.

Au cours de l'après midi, quelque chose d'assez inattendu: il y a un avion dans le ciel qui écris un message avec la trainée de gaz, si j'ai bien compris, c'est quelqu'un qui demande a une autre personne de l'appeler (peut-être une demande en mariage ?!?). Je ne préfère pas connaître le coup d'un tel sms.

Arrive 9h du soir, (on dit 9pm ici), Premier feux d'artifice. En fait, il n'y en a pas 1, mais 3, tirés en même temps a différents endroits (Bondi beach, Woolloomooloo, et le centre de Sydney). On a donc droit a trois feux identiques en simultané. C'est sympa, mais je m'attendais a mieux quand même.
Toue le monde reviens a sa place (sous les arbres), et c'est là que j'ai appris que c'était le premier feux, pour les familles et les enfants, mais le vrai feux (celui de minuit) est censé être mieux.

Manque de bol, parmi le groupe, certains, voudraient aller le voir depuis le centre ville, et d'autres veulent rester ici plus au calme pour voir le second. Je réussi à mettre d'accord tout le monde, et convenant d'un rendez-vous, après le 2ème feux devant l'arrêt de métro de Town Hall. Tout le monde est content.
Je fais parti de ceux qui veulent rester au calme. On en vient a chanter quelques chansons de nos pays respectifs. Je leur ai appris la chanson « Si t'as faim … mange un … [ bip ]..., t'auras plus faim ... ». Et je crois que je garderai longtemps cette image en moi, je revois la koréenne et un Italienne me regarder avec un grand sourire pendant qu'elles répétaient après moi les paroles, sans avoir aucune idée de ce que cela pouvait signifier.

Arrive minuit, je me dirige vers un endroit propice pour l'observation du feux d'artifice, et je me suis rendu (perdu ?) au niveau de l'eau, en bas des rochers, avec la Koréenne et un Irlandais. Je me suis rendu compte que j'avais bien mal grès moi trouvé un des meilleurs spots de tout la ville, j'étais au niveau de l'eau juste en face du harbour Bridge, au niveau des bateaux de plaisance qui pullulent dans la baie ce soir. Parfait ! Effectivement, le feux de minuit est a la hauteur de sa réputation. Ça en jette ! J'adresse donc mon premier « Happy new year » a Jenny mon amie koréenne, qui a passé la totalité du feux avec son appareil photo en train de filmer dans une main, et son portable dans l'autre avec son père au bout du fil pour lui décrire en direct … je n'ai jamais retrouvé l'irlandais !
J'écris quelques sms a la famille … ça marche pas. Le réseau doit être saturé, a tous les coups.

Je retrouve la troupe restée sur place. Après 1 heure et demi a attendre des gens qui étaient déjà partis, on décide de partir retrouver les autres au centre ville.
Arrivé a la gare, le train s'apprête a partir, je saute dans le wagon en disant, « dépêchez vous, suivez moi ! » Vlan, les portes se ferment derrière moi, et je me retrouve tout seul dans le wagon. No worries, je les attendrai a la prochaine station. Bin ui ! Sauf que c'est le premier de l'an et que je suis a Sydney. Le train s'arrête entre 2 stations, un bon quart d'heure, puis repars, 75 000 personnes essaient de monter de force a la station suivante. « Pas de problèmes, je les attendrait au point de rendez vous comme convenu! » Le train reste finalement arrêté une bonne demi heure sur le pont (le fameux harbour Bridge) C'est un peu frustrant de voir à travers les vitres les piétons traverser le pont a pied en quelques minutes, alors que l'on est bloqué dans le wagon immobile.

Finalement, j'arrive au point de rendez vous, avec 2 bonne heures de retard, donc la première équipe qui était parti plus tôt au centre ville est partie depuis longtemps. Pas de sushis, je vais appeler les autres. Tiens, mon portable ne marche toujours pas … foutu réseau. Ah … non, c'est pas le réseau, en fait, je n'ai plus de crédit !!!

C'est la raison pour laquelle personne ne recevra de sms en France. Du coup, je me retrouve dans une ville surpeuplée, perdu en plein centre sans moyen de joindre les autres. J'avoue qu'a ce moment, mon espoir commence a s'évaporer. J'attends … j'attends … 1/4h, 1/2h, 1 heure … personne. Le désespoir fais place à l'appréhension, qui fais place a la solitude, qui fais place a l'amertume, qui fini par laisser s'exprimer la rancœur, qui abouti a la haine de mon opérateur téléphonique.

J'étais tellement énervé que j'ai décidé de rentrer chez moi. Sur le chemin, je rencontre Cyrille, le français que j'avais rencontré dans l'avion, et au même instant Marija, mon ancienne coloc Croate. J'étais tellement énervé que j'ai refusé d'aller boire un verre avec eux.
Du coup, je me retrouve seul en centre ville … pas loin de mon ancien appart. Hé bin, si c'est comme ça, je vais aller squatter mon ancien lit a l'insu des proprios. Andréas m'ouvre, et il m'annonce que quelqu'un m'a déjà remplacé, donc, il n'y a pas de place pour moi ici, ce soir.
Je prends donc le train pour rentrer chez Rob au petit matin, avec un sentiment de frustration que je n'avais pas ressenti depuis longtemps.

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