mardi 30 mars 2010

Fraser Island … ou presque !

Notre petite équipe se rend a l'agence de location. La patronne nous explique comment les choses se passent et la première surprise viens des horaires.

PPI: sur Fraser Island, on ne peux conduire que sur la plage Est, ou sur des pistes intérieures. La plage ressemble plutôt a une autoroute, donc on peut faire de grandes distances rapidement, mais les pistes sont des trajets beaucoup plus longs pour accéder aux sites isolés du littoral.

Première chose, on ne peut conduire sur la plage qu'a certaines plages horaires, dépendant de la marée. Et comme les sociétés de location ne veulent pas prendre de risques, elles donnent au départ les horaires durant lesquelles le véhicule sera couvert par l'assurance, histoire que les clients soient très précautionneux. Bien évidement, « leurs » plages horaires sont horriblement restreintes … mais bon, c'est comme ça.

La femme nous explique donc comment fonctionne le « LandCruiser » en nous disant: « c'est le véhicule le plus puissant qu'on ai, avec ça, impossible de rester bloqué … Sauf peut-être, avant même d'aller sur l'île, au bout de la piste qui mène a la barge pour traverser le bras de mer (qui fait de l'île … une île.) il parait que c'est un peu coton ces jours-ci »

Bien vu !

On a pas encore quitté la terre ferme que les ennuis commencent.

Je conduisait sur le petite piste de sable qui mène aux barges, et je vois pas mal d'autres 4x4 ensablés dans tous les sens. « Oh lala … c'est pas gagné ! »
J'entends a ce moment les mots de la patronne de l'agence de location qui résonnent dans ma tête: « … surtout ne t'arrête pas … quand ça devient tendu, la vitesse est ta meilleure amie ! »

Ok, fort de ça, comme il est trop tard pour s'arrêter, et que d'autres 4x4 ensablés barrent l'accès, je me résous a prendre le tout petit chemin qui fait le tour d'un arbre, me permettant d'esquiver tous les autres. Bien évidement, si personne n'est bloqué là, c'est parce que personne n'a même essayer d'y passer vu que ça se voit de loin que c'est infranchissable … sauf que je l'ai compris qu'une fois dedans. Les roues commencent a patiner, tout le monde serre les fesses jusqu'à ce qu'on avance plus du tout.

Ok, pas de panique l'équipe « everything is under control ! »



Fort d'une très longue expérience de pilotage de 4x4 en situation difficile, je commence par … réfléchir.

Quand soudain, j'ai un flash.


Pour les connaisseurs, Alain Chabat a fait une vidéo sur le bricolage nommée « les Bricol' Girls », puis une autre sur la mécanique auto nommée « Les Garage babes ». Pour ceux qui ne connaissent pas ces deux documents de référence dans leurs domaines respectifs … je vous laisse vous renseigner.


Quoi qu'il en soit, je revois cette scène ou la cadillac des filles est embourbée, et donne le prétexte a une super astuce. Les filles enlèvent leurs jeans et les mettent sous les roues motrices pour avoir de l'adhérence et repartir (c'est aussi une très bonne excuse dans le scénario pour les mettre en bikini).

Je regarde donc les 4 filles qui constituent mon peloton de choc … mais elles on toutes des mini-shorts, et de plus, on déshabille pas si facilement des Taïwanaises. Ça serai perdre trop de temps en négociation pour une surface de frottement trop réduite. Ok, on va prendre les serviettes de bain !

On met donc 4 serviettes sous les roues, mais je pense que la technique fonctionne dans la boue avec des jean, mais pas dans le sable avec des serviettes … a moins que cela ne fussent qu'une excuse pour déshabiller les filles dans ce cas là, je vais poursuivre Alain Chabat pour abus de confiance !

Ok, donc on est bloqués, c'est le moment de demander de l'aide.


Un mec qui revient de l'île avec sa famille dans un pick-up va nous aider. Ça va pas être de la tarte. On doit dégonfler les pneus bien au delà de la limite fixée par la police d'assurance, et il va devoir essayer dans les deux sens avant qu'on soit enfin hors de danger. De grands mercis et des adieux déchirant et il est temps d'y aller.


SAUF QUE ... la femme nous avait dit qu'elle nous avait donné le 4x4 le plus puissant de sa flotte, suffisamment pour ne pas s'embourber, là elle m'avait sous-estimé, mais suffisamment puissant par contre pour enterrer nos 4 serviettes bien profondément dans le sable. On passe donc plus de 15 minutes avec nos 12 bras dans le sable a essayer de les retrouver. 2 d'entre elles on été déchirées par les crampons des pneus.

On a donc perdu une bonne heure et demi et deux serviettes … tout ça sans avoir même quitté plage !

On embarque sur la barge, et le mec a l'entrée qui nous a vu galérer tout le temps m'accueille par un « Bienvenu champion » sur le ton de la rigolade. Il confirme qu'avec la pression qu'on a dans les pneus maintenant, on devrai passer partout sur l'île.

Après cette petite traversée, il est temps d'entamer la longue route le long de la plage qui nous mène a Indian Head.

Le soir, on va dormir sur un campement sans trop savoir si c'est bien là qu'on est sensé dormir ou pas.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Salut Jeremie, jái pas le temps pour lire tout le texte, mais les photos sont superbe. Est-tu toujours en Australie? Si tu te souviens, je suis Josh, l´allemand qui t´a rencontrée a Caboolture. Amitiés.

Jonathan Petit a dit…

Toujours pas de nouvelle ??? Mais qu'est ce qui se passe ? Mais que ce passe t-il ?